03/01/2024

Nos prévisions 2024 pour le management de transition

Etat des lieux

 

En 2024 la demande de managers de transition sera toujours bien présente et en croissance selon les prévisions 2024 de France Transition. Le secteur industriel, dont l’agroalimentaire fait partie, reste le premier secteur à faire appel au management de transition avec 51% des missions totales en 2023. Les postes les plus recherchés sont les postes de Directeur Général opérationnel, et de Directeur Industriel qui représentent 38% des postes demandés, le plus souvent pour des missions de remplacement qui sont en constante progression, notamment en raison de la tension en matière de recrutement en CDI

Les PME et les ETI sont de plus en plus en demande de ce type de recrutement, notamment pour les fonctions citées ci-dessus qui ne peuvent rester vacantes, mais dont le recrutement en CDI devient de plus en plus long (+6 mois en moyenne). La moyenne de durée des missions en France est d’environ 9 mois.

Les défis de 2024

 

En 2024, l’agroalimentaire va continuer à face à de nouveaux défis : dans un monde en perpétuelle mutation, le secteur agroalimentaire, qui doit nourrir de plus en plus d’êtres humains, avec des ressources limitées, aura besoin de nouvelles compétences pour continuer à être performant  et se développer.

 

La digitalisation

La digitalisation va également se poursuivre en 2024, avec une transition toujours plus marquée et rapide selon les entreprises du secteur, et cela quelle que soit son objectif : génération de contenus (comme ChatGPT ou DallE), analyse de données, robotique….

 

Les développements technologiques récents marquent le début de la 4e révolution industrielle, avec une place plus importante de l’internet des objets qui permet une plus grande efficacité et une automatisation accrue de certaines tâches de l’agroalimentaire : tracteurs connectés, systèmes de traite intelligents, logistique assurée par des robots convoyeurs, etc.…

 

On devrait également observer la démocratisation de la blockchain. La BCE, tout d’abord, souhaite mettre en service d’ici 2025 sa propre cryptomonnaie basée sur l’euro. Plus généralement, à l’international, la course aux MDBC (Monnaies Digitales de Banques Centrales) est lancée et avance à grand pas. Ce nouveau bouleversement financier peut être à même de redistribuer les cartes géopolitiques, et de changer la façon dont les entreprises agroalimentaires vont s’approvisionner et commercer en dehors de l’UE.

 

La blockchain va également révolutionner la logistique et la supply-chain, en permettant une plus grande traçabilité des produits et des matières premières grâce à son protocole décentralisé et crypté.

 

L’économie

Le dernier rapport du FMI, bien que mesuré, se montre plus optimiste pour 2024 qu’en 2023. La croissance prévisionnelle de la zone euro serait de 1.2% en 2024 contre  0.8% en 2023. Ce constat tient, notamment, compte d’une inflation plus modérée en 2024 qu’en 2023 ( 2.5% estimé contre 5.5%) grâce à une politique de taux d’intérêts plus sévère que durant la dernière décennie. Une inflation proche des 2% serait aussi plus proche des objectifs d’inflation de la BCE, ce qui pourrait l’amener à faire baisser les taux d’intérêt en fin d’année, ou au début de 2025. Ainsi les entreprises devraient pouvoir plus facilement investir pour se développer dès la fin de l’année 2024.

 

Selon l’INSEE, 64% des chefs d’entreprises, toutes tailles confondues, se disent plus confiants pour l’année 2024 que pour l’année 2023. En revanche, ce constat est moins fort chez les salariés qui ne sont que 44% à partager cet avis. L’inflation, la baisse du pouvoir d’achats immobiliers et la hausse des coûts de l’énergie peut pousser les cadres à changer d’entreprise en 2024. Ils sont 49% à se dire prêt à quitter leur entreprise pour une situation plus avantageuse financièrement. Or, 39% des recruteurs interrogés se disent prêts à recruter en 2024. Les tensions sur le marché des talents vont persister en 2024 avec un déséquilibre de l’offre et de la demande qui est continue depuis 2022.

 

Les besoins en management de transition seront donc probablement plus forts pour cette nouvelle année,. notamment pour les missions de remplacement et de management relais afin de faire face à ces difficultés de recrutement. Notons que le management de transition permet un recrutement très rapide (5 jours en moyenne), et ce pour une durée déterminée plus ou moins longue. Ceci permet donc de pourvoir un poste de façon temporaire dans l’attente du recrutement d’un cadre ou d’un dirigeant en CDI.

 

Comment faire face à ces défis ?

 

La résilience etla capacité à s’adapter à des situations en mutation, seront de nouveau au centre facteurs clés de succès des entreprises pour cette année 2024. Cette compétence, cependant, n’est pas toujours bien présente dans les entreprises. Elle demande un effort intense de remise en question et d’adaptabilité, ce qui n’est pas nécessaire en permanence. En revanche, il est possible pour chacune d’elle d‘internaliser cette compétence via un manager de transition venu de l’externe. En effet, les managers de transition, qui ont en moyenne une expérience de plus de 20 ans dans le secteur agroalimentaire acquise dans différentes entreprises : l’adaptabilité, et la résilience, font partie de leur ADN ! De plus, comme ils sont externes à l’entreprise, et libres, ils peuvent être plus critiques vis-à-vis des situations constatées et des améliorations qu’ils peuvent apporter à l’entreprise client, le tout en sachant également gérer le changement.

Management de transition par Leaderia
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