20/06/2023

Et si vous attaquiez le management de la transition RSE grâce à un manager de transition ?

De par sa nature, par essence « vivante », le secteur agroalimentaire est certainement le plus défié par le changement.

Et c’est ainsi que, nourri par de multiples adaptations au fil des époques, l’agroalimentaire invente et innove, devenant ainsi pourvoyeur et précurseur d’évolutions non seulement technologiques mais aussi sociétales. Et s’il est un domaine qui illustre parfaitement à la fois un défi structurel et une opportunité d’avenir, c’est bien sûr la transition RSE.

 

En effet, la RSE est le sujet désormais Totem dans toutes les structures d’un pays qui renforce les législations depuis les lois Pacte de 2019 et le Grenelle II, et voit les entreprises amenées à prendre en compte les enjeux sociaux, environnementaux et sociétaux dans leurs décisions et leur stratégie. À noter, par exemple, l’obligation de transparence sur les enjeux RSE pour les entreprises de plus de 500 salariés (ou de plus de 100 millions d’euros de chiffre d’affaires), ou encore l’obligation de prévention et de traitement des atteintes aux droits humains et à l’environnement causées par leurs activités et celles de leurs sous-traitant.

 

Mais, pour citer Emmanuel Faber, ancien président de Danone : « la RSE n’est pas une dépense, c’est un investissement pour l’avenir ». Si ce point de vue fait de plus en plus consensus, il est vrai que la mise en œuvre d’un tel changement de paradigme nécessite un management savant des process pour passer à une performance effective. D’autant que ces obligations légales sont complétées par des encouragements à adhérer à des initiatives volontaires, telles que le Global Compact des Nations Unies, ou à obtenir des certifications.

 

L’impact de la RSE sur le recrutement

 

Rejoignant l’élan qui accompagne la RSE, une étude réalisée par PwC démontre que les entreprises ayant une stratégie de développement durable solide ont un avantage concurrentiel significatif, avec une croissance des ventes supérieure de 13% à celles n’en ayant pas.  De plus, une enquête menée par le groupe Nielsen révèle que 66% des consommateurs sont prêts à payer plus pour des produits provenant d’entreprises engagées dans des pratiques durables, et enfin, mais ce n’est certainement pas l’indicateur le moins important : une étude réalisée par le Boston College Center for Corporate Citizenship nous apprend que les entreprises ayant une forte performance en matière de RSE sont plus susceptibles d’attirer et de retenir les employés les plus talentueux.

 

Or aujourd’hui, l’indice de la performance extra-financière (IPEF) indique que seulement 25% des entreprises du CAC40 atteignent un score supérieur à la moyenne sur l’ensemble des critères de RSE. On le sait fort bien, la conduite du changement est un art difficile : la mise en place de nouvelles pratiques, la diversification des activités ou l’adoption de nouvelles technologies peuvent impliquer des changements importants pour l’entreprise, de culture comme de structure.

 

Le management de transition au service de la RSE

 

Pour délivrer cette constante (r)évolution, le management de transition, par son agilité et sa vitesse d’adaptation et d’exécution offre une solution dynamique et complète. Cette citation de John Storbeck illustre à merveille ce concept : « Le management de transition est comme changer les roues d’une voiture en marche : vous devez être rapide, précis et vous adapter aux conditions de la route »

 

C’est sans doute pour toutes ces raisons qu’une étude de 2021 de la Fédération Nationale du Management de Transition (FNMT), révèle que le marché du management de transition en France a atteint un chiffre d’affaires de 2,5 milliards d’euros en 2020, en augmentation de 4% par rapport à 2019 et que le nombre de missions de management de transition a continué d’augmenter en 2022, avec une hausse de 13% par rapport à 2021.

 

En effet, c’est précisément à la mise en place de nouveaux processus que les managers de transition peuvent apporter une grande valeur ajoutée aux entreprises. Capables de prendre des décisions rapides, ils sont d’une efficacité redoutable pour mettre en place des solutions innovantes et les plans d’action qui les accompagnent en coordonnant les différentes parties prenantes. En outre, les gestionnaires de transition peuvent aider les entreprises à adopter une approche plus holistique de la RSE en intégrant des considérations environnementales, sociales et de gouvernance dans toutes les facettes de leurs activités.

 

Interview d’Hélène Orliac

 

Le témoignage d’Hélène Orliac, manageur de transition spécialisée dans la RSE est à ce titre un exemple fort des avantages que ce système offre aux entreprises.

 

Cliquer ici pour visionner son témoignage

 

On le voit donc, le recours à un manager de transition, capable de prendre en charge un projet de manière autonome et l’emmener à son terme dans les délais impartis peut être particulièrement agile pour les entreprises, en raison de l’augmentation de la complexité des réglementations, de la nécessité de s’adapter à un environnement en constante évolution, et de la difficulté à recruter des talents qualifiés pour des missions temporaires, mais aussi parce que le manager de transition apporte une vision externe à l’entreprise. En effet, n’ayant pas de liens hiérarchiques avec l’entreprise, il peut apporter un regard nouveau et objectif sur la situation et ainsi proposer des solutions innovantes qui n’auraient peut-être pas été envisagées autrement.

 

Et nous le vérifions toujours : chaque grande réussite commence par un changement de pensée, et c’est très certainement la seule façon d’accéder au progrès. 

Transition RSE agroalimentaire
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